Dies signifie donc le jour mais il désigne aussi l'ancien Zeus des Grecs, c'est donc une divinité païenne, si par respect, l'on écrit D... ainsi en pensant évoquer Le Maître du monde, c'est selon Ariane Kalfa, philosophe du judaïsme et psychanalyste, une grave erreur, car l'on respecte par là-même Zeus et Dies, au lieu de verser dans le monothéisme dont les juifs sont les premiers héritiers. C'est pourquoi on emploie la numération avec le thet en désignant par Tou Bichvat et Tou Beav les fêtes du 15 Chevat et du 15 Av. En réalité, ce mot, apparenté à shalem (שלם, plein), représente l'état atteint dans la plénitude, tel que rapporté par Isaïe : « Il forme la lumière, crée la ténèbre, et fait la shalom ». Certaines traductions chrétiennes de la Bible l’ont parfois transcrit par « Yahvé Â», « Yahweh Â», « Jéhovah Â» ou « Jéhova Â». Il apparaît dans le second chapitre de Genèse (ou, selon certains, à la fin du premier en notarikon : Yom Hashishi Vaykhoulou Hashamaïm—le sixième jour. Deutéronome 29:18. La translittération en « Jéhovah Â» date de la fin du XIIIe siècle : elle est due au disputateur catalan Raimond Martin, dans son ouvrage Pugio Fidei[17], « certains chrétiens qui lisaient la Bible dans sa version originale ont lu YHWH en lui appliquant la vocalisation du terme Adonaï, c’est-à-dire en intercalant ses trois voyelles « Ä• Â»[18], « Å Â» et « Ä Â», et obtenu ainsi le nom Jéhovah Â»[19]. Joël M. Hoffman suggère qu’אֱלֹהִים dérive d'אֵילִם, « elim » (dieux), avec un heh inséré à dessein.1 Toutefois, l'hébreu admet l'existence de mots exclusivement pluriels (de forme), comme Behemoth ou, en hébreu moderne, be'alim (« propriétaire »), qui se conjuguent au singulier malgré leur apparence. « cour suprême ». Or, le jour ne peut être considéré comme une divinité pour le judaïsme. 05 Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps. En outre, devenus paresseux, les Hébreux s'étaient découragés (Héb. LETTRE AUX HÉBREUX (13, 15-17. F1, p. 32), ³Traduction à partir de Gesenius' Hebrew Grammar (A. E. Cowley, ed., Oxford, 1976, p.398). Mais ils disent encore : Avant d’être enlevé, Hénok plaisait à Dieu # 11.5 Voir Genèse 5.18-24 cité d’après l’ancienne traduction grecque.. Ed. Certains considèrent Elohim comme la forme plurielle d’Eloha[5] mais selon d’autres, Eloha serait la forme « particulière » d’Elohim, lequel serait le pluriel d’El avec intercalation d’un he[4],[6]. En outre, devenus paresseux, les Hébreux s'étaient découragés (Héb. La critique académique, et en particulier l’hypothèse documentaire ou ses dérivées, voient derrière cette multiplicité de noms une multiplicité de sources ou de dieux dans l’Israël antique que les auteurs de la Bible se seraient employés à oblitérer. Avec la plupart des traductions, nous adopterons ici la vocalisation conventionnelle Yahwéh Â»[4]. Le récit biblique est traduit en ces termes par la Bible de Jérusalem : [13] « Moïse dit à Dieu : "Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis : “Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.” Mais s’ils me disent : “Quel est son nom ?”, que leur dirai-je ?" voire une déesse (I Rois 11:5) ou des hommes considérés comme supérieurs (Exode 4:16, I Samuel 28:13, Zacharie 12:8)[5]. Un nom propre ne pouvant se construire avec un génitif dans la langue hébreu, le titre entier original devait être, Dans le même ordre d'idées, la création d'un, rien ne peut en définitive être dit de Dieu, Le dieu Yhwh : ses origines, ses cultes, sa transformation en dieu unique, God's names in Jewish thought and in the light of Kabbalah, « YHWH Le nom divin : prononciation et signification », Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dénomination_de_Dieu_dans_le_judaïsme&oldid=179578555, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Article utilisant le modèle Dictionnaires inactif, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Beaucoup y voient non pas un nom, mais un attribut (, Dans la perspective chrétienne, ce nom au pluriel mais toujours associé à un verbe au singulier, transcrit en mots humains la plénitude de Dieu, être unique composé de trois « personnes » ou. 6 C'est pourquoi, laissant les bases de l’enseignement relatif au Messie [], tendons vers la maturité sans avoir à reposer le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, 2 de l'enseignement concernant les baptêmes [] et l'imposition des mains, de la résurrection des morts et du jugement éternel. Les enseignements de Melchizédek concernant un Créateur Universel ne détruisirent jamais complètement la croyance à ces esprits subordonnés ou dieux de la nature. Le nom `Elyôn (Hébreu: עֶלְיוֹן) est utilisé avec El, YHWH ou Elohim, rarement seul ( 14,14). Adorer Dieu en esprit, c’est donc suivre les instructions du Saint-Esprit dans notre adoration et non pas nos propres habitudes, ou nos goûts personnels, ou notre intelligence. Certains Juifs réformés le prononcent parfois, à titre éducatif uniquement, et avec grand respect.Dans la prière, le Tétragramme est remplacé par «אֲדֹנָי» Adonaï, et dans la conversation courante par Hashem. Ne pas négliger le salut apporté par le Fils. La dernière modification de cette page a été faite le 11 janvier 2021 à 11:49. Ehyeh est la première personne singulier de la forme imparfaite, aussi appelée la forme inaccomplie (à ne pas confondre avec la forme accomplie Haya, utilisée en hébreu moderne pour rendre le passé et notamment l'imparfait). En fait, l’amour est un attribut de Dieu. La Shekhinah (Hébreu: שכינה, « La Présente », « La Résidente ») est la présence ou manifestation de Dieu descendue au sein de l'humanité. Lors des bénédictions, à la synagogue ou à la table familiale, les participants saluent la prononciation d’« Adonaï Â» par la formule « Baroukh Hou ou Baroukh Shemo Â» (« Béni [soit]-Il et Béni [soit] Son Nom Â»). Il y avait les esprits du monde animal et du monde végétal ; les esprits des saisons, le seigneur de la progéniture ; les esprits du feu, de l’eau et de l’air ; bref, un véritable panthéon d’esprits à craindre et à adorer. Le nom le plus important de Dieu dans le judaïsme est le Tétragramme, le nom à quatre lettres de Dieu, Youd-Heh-Waw-Heh, יהוה (l'hébreu se lisant de droite à gauche). La prononciation du Tétragramme étant interdite depuis que le Temple de Jérusalem a été détruit, les Juifs s'adressent à Lui par Adonaï dans leurs prières, et dans la vie de tous les jours, HaShem (Le Nom). Pour l’école de pensée juive qui considère que rien ne peut en définitive être dit de Dieu, ces différentes appellations font référence aux différents rapports de Dieu avec l'homme, au contexte dans lequel on se réfère à YHWH, aux différents aspects qu'on veut mettre en évidence. Les traducteurs sépharades de la Bible de Ferrare (en) vont encore plus loin, en substituant un simple A. à Adonaï. Les premiers et principaux noms de Dieu apparaissant dans la Bible hébraïque sont Elohim, en Genèse 1:1[2], et YHWH (hébreu : י-ה-ו-ה), en Genèse 2:4[3]. Mais Yahvé est incommunicable, ne se pouvant approprier et attribuer, sinon qu'à Dieu seul selon son essence." Selon certains, il s'agit d'une abréviation, selon d'autres d'une forme primitive du Tétragramme. 3 C`est ce que nous ferons, si Dieu le permet. Une hypothèse, savante et non traditionnelle, est rapportée par Martin Buber dans son Moïse : YHWH serait une emphase de la troisième personne du singulier, Hou en hébreu -- "Ô Lui", Ya Hou, le Wah (Ya HouWah) étant une emphase de majesté. 2 C'est à cause d’elle que les anciens ont reçu un témoignage favorable. Le nom Yah (YH) est composé des deux premières lettres du Tétragramme. Lorsqu’El est employé seul, il s’agit donc le plus souvent d’un terme générique pour mettre par exemple le divin et l’humain en contraste (Nombres 23:19; Isaïe 31:3; Ézéchiel 28:9; Osée 11:9; Job 25:4) ; il ne désigne que rarement, et le plus souvent dans les livres et passages poétiques, le Dieu d’Israël (Genèse 33:20 « El, l’Elohim d’Israël » & Psaumes 146:5). L’Adversaire, roman policier d’Ellery Queen, offre la « lecture Â» de quatre crimes sur le modèle de la « lecture Â» du Tétragramme. La réponse est donnée en deux temps. Selon la tradition juive, il s'agit plutôt d'un refus de révélation, dans une conception apophatique. LETTRE AUX HÉBREUX EXORDE: DIEU NOUS A PARL ... Dieu, pour qu’il en soit ainsi, vous a oint d’une huile, c’est-à-dire de cette huile de sanctifi-cation » (S. Thomas). — Mat. Chacun de ces versets comporte 72 lettres, et lorsqu'ils sont combinés, ils forment 72 Noms. Le plus souvent, les religieux disent « le Nom » (haShem) pour éviter de prononcer ce qui selon eux est interdit : « le nom de Dieu ». « Le monde est Son lieu » -- l'Omniprésent. Une seconde fois chez saint Matthieu, lorsque l'ange apparaît en songe à Joseph : "Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »" (Mt 1, 23). Vous avez tout pleinement en Jésus qui est le Sauveur – Il peut venir en … Index. Si l'on pense qu'Israël (nom donné au peuple hébreu) a quitté l'Égypte sous la conduite de Moïse au xiiie siècle avant J.-C. et qu'Abraham a pu vivre vers le milieu du xixesiècle avant J.-C., on comprend que les traditions bibliques sur l'époque patriarcale ne peuvent être que la schématis… Hashem est utilisé pour se substituer à Adonaï en dehors des prières. Cette tradition s'accorde avec le fait que, dans le verset Ex 3,14, Dieu parle, se référant à lui-même à la première personne - « Je Suis ». L’explication du Tétragramme est fournie par la Bible en Ex 3:13-14 lors de l'épisode du Buisson ardent, lorsque Moïse demande à Dieu de se nommer. Martin Luther, lui-même traducteur de la Bible, l'avait déjà disqualifiée en expliquant que la prétendue similitude entre Jéhovah et Jéhoshuah aurait nécessité non seulement l'ajout d'une consonne (le shin) à Jéhovah mais aussi la suppression d'une autre (le ayin de Jéhoshuah[21]). En disant : Dieu n'est pas injuste pour oublier tout ce que vous avez fait, l'auteur ne veut point dire, contrairement à toute l'Ecriture, que les uvres de l'homme aient un mérite quelconque devant la justice de Dieu. 66a). 96:1.1 (1052.4)Les premiers Sémites considéraient chaque chose comme habitée par un esprit. Définition du verbe aimer “Ahab” en hébreu . Il est écrit dans la Haggada (le livre traditionnellement lu à Pessa'h) que les Noms divins pouvaient être utilisés pour faire des miracles, si l'on connaît la combinaison[12]. Prenez garde, frère, que quelqu'un de vous n'ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Le système cosmologique de la Kabbale explique la signification et l'importance des Noms. Le judaïsme interdisant de prononcer ce nom en dehors de l'enceinte du Temple, la prononciation correcte du nom fut perdue — l'hébreu n'utilisant pas de voyelles. La numération est donc modifiée : la lettre thet (ט), qui ne fait pas partie du Tétragramme et a pour valeur 9, est substituée au yod (10). Elle était par contre en usage chez les Phéniciens pour leur dieu Tammouz, et est à l'origine du nom grec d'Adonis. ²R.Traduction à partir de Toporoski, "What was the origin of the royal "we" and why is it no longer used? Ce passage biblique prépare le tabou du nom tout en « spéculant Â» dessus[30]. La plupart des Bibles protestantes francophones rendent le Tétragramme par « l’Éternel Â», à la suite de Pierre Robert Olivétan (1509-1538), cousin de Jean Calvin, qui fut le premier à traduire la Bible en français à partir des textes originaux hébreux, araméens et grecs. 2e note) et dès lors Christ accomplit perpétuellement son office de Sacrificateur dans les lieux très saints, en faveur de ceux qui s'approchent de lui. Cela s’appelle la fidélité de la foi. En effet, si on suppose que les lettres Heh (H) du Tétragramme servent d'augmentation sacrée au Nom, comme le Heh d'Abram devenant AbraHam et de Saraï devenant SaraH, l'association devient évidente. et אהיה. Ces occurrences se répartissent ainsi : 1 419 dans la Torah[6], 2 696 dans les Prophètes (Nevi'im) et 1 295 dans les Écrits (Ketouvim)[7]. excellentiae, magnitudinis, ou plur. 5:12-14). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. À l’exception de quelques occurrences dans le livre de Daniel et dans les Chroniques, il désigne généralement le Dieu d’Israël. L'Aleph, du même auteur, reprend indirectement les thématiques de la « puissance Â» du nom divin. Contrairement aux textes ougaritiques où El est le nom du dieu suprême de leur panthéon, la Bible emploie le plus souvent el comme nom commun pour « un dieu », tant le dieu (Psaumes 18:31, 33 & 48 ; 57:3) qu’« un dieu étrange » (Psaumes 44:21; 81:10) ou « étranger » (Deutéronome 32:12, Malachie 2:11) voire « les dieux » (Exode 15:11). Srpskohrvatski / српскохрватски, Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements -, Du nom divin à l'attaque de Moïse. Déjà, on observait chez eux un certain recul spirituel (chap. Elohim est au contraire l’un des noms divins les plus courants, apparaissant plus de deux mille fois. On retrouve l'équivalent d'Eloah en Arabe (Ilah, singulier - « un dieu », opposé à Allah - « le Dieu ») et en Araméen (Elaha). Mais l’amour vient de Dieu, l’amour fait partie de Dieu. Que nous apprennent les exemples de Caïn et d’Abel, mais aussi d’autres personnages cités en Hébreux chapitre 11 ? Pour les critiques, Adonaï et d'autres noms pourraient être écrits au pluriel afin de mettre en exergue que ce Dieu « Un » englobe toutes les divinités qu'auraient adorées les ancêtres des Israélites ainsi que les peuplades avoisinantes. Dieu … Là aussi, cette pratique n'est pas du goût de tout le monde, et le Rav Shlomo Ganzfried (ashkénaze), estime qu'aucun des Noms de Dieu ne devrait être effacé, tronqué ou déformé, même en traduction. Dieu est ton trône à tout jamais, et le sceptre de ton royaume est le sceptre de droiture. Pour les savants juifs et chrétiens, ce pluriel apparent n'a jamais posé problème : à propos du fameux verset Gen. 1:25, un midrash rapporté par Rachi met en scène Moïse attirant l'attention de Dieu sur le fait que les adversaires du monothéisme pourraient en tirer quelque argument. Si certains biblistes pensent qu'il se prononçait Yahweh, l'hébraïste Joel M. Hoffman suggère qu'il n'eut jamais de prononciation. Cette hypothèse refait surface dans l'ésotérisme de la Renaissance, lorsque Johannes Reuchlin émet une théorie sur le rapport entre le Tétragramme et le nom de Jésus. 3 Tandis que nous évoquerons brièvement des évènements qui se sont déroulés entre l’époque d’Abel et celle d’Ézéchiel, note quatre caractéristiques essentielles qui d