En ce qui concerne la théorie de la connaissance, il est d'usage depuis Kant d'opposer deux grands courants : le rationalisme (avec Descartes, Leibniz et Spinoza) et l'empirisme (Locke, Berkeley, Hume). La philosophie est naît dans la Grèce antique, vers le VIe siècle avant J.-C. À cette époque, la Grèce était un centre culturel important … La logique- La démonstration La logique : C’est la science du raisonnement ; elle peut déterminer la validité d’un raisonnement (sa forme) mais non la vérité des propositions (son contenu).. Démontrer=montrer quelque chose avec évidence (faire une démonstration de sa force, donner des preuves d’amour. Frege relie la logique des fonctions avec la logique des propositions grâce à l'analyse de la proposition (fonction, argument) et à l'usage réglé des quantificateurs. En Angleterre, Bentham et Mill développèrent l'utilitarisme, qui soumettait l'économie et l'éthique à un principe de comparaison des avantages et des inconvénients et qui, avec l'idée d'un bien-être social (le principe du « plus grand bonheur du plus grand nombre »), eut une grande influence en Occident. Le principe fondateur de la philosophie est sans doute ainsi l’étonnement, qui provoque et suscite le questionnement. L’étonnement est une réaction de surprise, d’émerveillement devant ce qui est nouveau, inhabituel, inconnu, extraordinaire. Elle se poursuit au XVIIe siècle, où la science moderne fait son apparition, et où les grands philosophes sont aussi souvent des savants dans le domaine scientifique (Descartes, Pascal, Leibniz) ; ce sont alors les grandes approches de la connaissance qui distinguent les deux courants majeurs que forment le rationalisme (Descartes, Leibniz) et l'empirisme (Hume, Locke). C'est à Platon, dans ses célèbres dialogues, que l'on doit d'avoir transmis l'héritage de Socrate et popularisé le mot « philosophie », conçue comme une recherche de la vérité. 2-Objets et domaines de la philosophie Un domaine précis de la philosophie, la logique, étudie les règles d’argumentation qui soutiennent toute explication ou toute justification. Une partie de la philosophie, allemande en particulier, se comprend comme un dialogue critique mais aussi constructif avec la pensée kantienne : ce fut le cas de l'idéalisme allemand, de Schopenhauer et de Nietzsche. Origines effectives de la philosophie grecque. 221: 6 Les reprises Le romantisme politique Les reprises et . Aristote ne considérait pas la logique comme une science mais comme un outil de raisonnement, propédeutique à la science mais sans objet particulier[3]. Articulation de la logique avec les logiques modales (possible, impossible, nécessaire) ? La philosophie se développe alors suivant plusieurs domaines d'étude, comme une méditation sur la nature, l'âme humaine, l'éthique, la politique, et la connaissance. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. C’est à cette prétention que s’attaque ici Kierkegaard. Cette redécouverte se fera à la fois par des traductions directes du grec vers le latin (notamment Jacques de Venise traduit la Métaphysique et le De Anima d'Aristote qui ont été deux ouvrages clés pour la réconciliation de la philosophie d'Aristote avec le christianisme par Thomas d'Aquin au XIIIe siècle), et parfois aussi par l'intermédiaire des philosophes arabes et des traductions indirectes du grec vers l'arabe et de l'arabe vers le latin, ou de traductions d'ouvrages écrits seulement en arabe (commentaires d'Aristote par Avicenne et Averroès). La logique, l'épistémologie et la philosophie des sciences constituent un domaine qui couvre une vaste gamme de sujets et de questions, notamment la métaphysique, la méthode scientifique, les sciences et les valeurs, et même l'histoire des sciences, puisque le développement de nouvelles idées soulève inévitablement beaucoup de questions philosophiques et conceptuelles. La sagesse : une stratégie philosophique. Le but de la philosophie et notamment de la logique est non seulement de trouver de tels paradoxes, mais également de les résoudre en développant des théories et des concepts toujours plus précis. Né au IVè siècle avant JC avec Zénon de Citium, le stoïcisme se développa jusqu’à la fin du IIIème siècle après JC. L'Histoire de la philosophie est l'histoire des théories et des doctrines qui ont été formulées par les philosophes à travers les époques. Impacts sur la logique des travaux de Gödel sur la consistance et la complétude en mathématiques[3]. Aristote ne considérait pas la logique comme une science mais comme un outil de raisonnement, propédeutique à la science mais sans objet particulier . L'Histoire de la philosophie est l'histoire des théories et des doctrines qui ont été formulées par les philosophes à travers les époques. Sur cette question, Francis Bacon montrera, dans son Novum Organum, l'importance fondamentale de l'expérience pour établir des connaissances solides, ce qui en fait un précurseur du mouvement empiriste qui prendra une importance majeure au XVIIe siècle. ... 5 Les reprises Origine et rôle de cellesci Lamour des êtres . À l'époque moderne, l'humanisme de la Renaissance et la redécouverte des Anciens signent le début de l'ère moderne, où les philosophes tiennent compte du développement de la science moderne pour proposer une nouvelle approche des problèmes épistémologiques et politiques en particulier. 227: Vrin, 1996 - Philosophy - 442 pages. Origine de la philosophie. Il a, lui, raison, mais on peut se moquer qu'il ait raison et le tuer. Dans l'Antiquité romaine, la philosophie dominante est le stoïcisme, hérité des Grecs. Les autres fondateurs de la philosophie. Il ne faut cependant pas voir l'instabilité des méthodes philosophiques comme une faiblesse de la discipline, mais plutôt comme un de ses traits caractéristiques. Selon Platon, c’est l’étonnement qui est à l’origine de la philosophie. Dans son cours de Logique, Kant écrivait ceci1: « La logique actuelle provient de l’analytique d’Aristote. l’histoire de la philosophie au vingtième siècle. La tradition de commentaire des textes est aussi très présente : le commentaire des Sentences de Pierre Lombard sera pour longtemps un exercice canonique de l'époque. Les réflexions éthiques des anciens, poursuivies à l'époque hellénistique par les écoles épicurienne et stoïcienne, qui se prolongeront dans l'Antiquité romaine, mettent majoritairement l'accent sur la maîtrise des désirs et des passions, proposant un idéal de sagesse en vue de mener une vie heureuse. Une philosophie politique nouvelle, réaliste ou cynique selon le point de vue de chacun, fait son apparition avec Machiavel (« Le Prince a toujours raison tant qu'il réussit »), et Hobbes, qui reprend le célèbre « L'homme est un loup pour l'homme ». 30 000 ans plus tôt, nos ancêtres séparaient l'ocre rouge du fer, dans une grotte du Swaziland. Aristote (384-322 av. que Hegel prétend dévoiler dans l’ensemble de son œuvre. On oppose habituellement cette dernière à l'autre grand courant de pensée du XXe siècle, plutôt issu du monde anglo-saxon : la « philosophie analytique » (Russell, Wittgenstein, Quine), fondée sur la tradition logique et l'analyse du langage. C’est rien moins que la vérité de l’Histoire universelle, mais aussi de la logique, de la philosophie, de la religion, etc. Le questionnement philosophique d'une science en particulier est une extension de la philosophie des sciences en général (voir à ce sujet : Philosophie des sciences). De façon très schématique, les « rationalistes » affirment l'existence d´une connaissance indépendante de l'expérience, purement intellectuelle, universellement valable et indubitable, dont le modèle se trouve dans les mathématiques. Les sciences dont il est ici question vont des mathématiques aux sciences naturelles (biologie, chimie et physique), en passant pa… Le but avoué étant de reprendre ce qui semblait le plus intéressant dans la philosophie de Kant et de la débarrasser de ce qui semblait être les restes d'une métaphysique dépassée. Schopenhauer mettait en avant la puissance et la domination de la volonté sur la raison en se basant sur la philosophie indienne ; sa vision du monde pessimiste, marquée par l'expérience de la souffrance, s'inspire des idées bouddhistes. Je suis passionné par la "logique de la philosophie" d'Eric Weil. Etymologiquement, philosophie signifie amour de la sagesse. L'organigramme suivant est fourni comme un aperçu et un guide thématique de la philosophie : Qu’on le qualifie de positivisme ou d’empirisme, le trait distinctif du Cercle de Vienne, c’est la décision de développer la logique de la science ou, pour parler comme Willard Van Quine, de philosopher d’un point de vue logique. Ce courant de pensée, qui influence le structuralisme (Cercle de Prague, Lévi-Strauss), les entreprises de déconstruction (Heidegger, Derrida), la tradition herméneutique (Ricœur, Foucault) et l'existentialisme (Sartre), forme avec eux ce qu'on appelle aujourd'hui la « philosophie continentale ». La philosophie fait ainsi une découverte capitale et qui remet tout en question: la violence existe. Nietzsche, qui accordait une grande importance aux arts, se désignait lui-même comme un immoraliste : selon lui, les valeurs de la morale chrétienne traditionnelle étaient l'expression de la faiblesse et d'une pensée décadente ; il analysa les idées de nihilisme, du surhomme et de l'éternel retour de la répétition sans fin de l'histoire. La philosophie juridique de Grotius a également jeté les bases du droit international à travers son étude du droit naturel. Mais comment la philosophie est-elle née ? Quid du principe du tiers exclu ? Ou la causalité est celle de la pensée humaine, et il y a deux cas : La pensée régie par la raison, c'est-à-dire logique ; on peut alors distinguer les propositions proprement dites (affirmations, certitudes) des mécanismes logiques fondamentaux de l'esprit qui les créent et les manipulent. Ainsi, par exemple, Adélard de Bath était un moine dominicain anglais, qui n'en opposa pas moins la « raison » face à l'« autorité » des maîtres en théologie. Dans le domaine de l’éthique, l’activité initiale cherche à établir la justesse de certaines règles de conduite. Il y a là une question qui reste ouverte, mais que l'érudition moderne a du moins fait progresser en écartant les réponses fantaisistes. Cet article concerne l'histoire des doctrines philosophiques. Souvent caricaturée et décriée, la philosophie médiévale s'étend sur la vaste période qui sépare la philosophie antique tardive de la philosophie moderne. Le XXe siècle se partage entre deux grandes approches des questions philosophiques : la philosophie continentale (phénoménologie, philosophie postmoderne, etc.) Cette volonté de reprendre la philosophie des Anciens pour l'améliorer apparaît dès la Renaissance, à travers le mouvement humaniste. J.-C. L'épicurisme se prolonge également dans le monde romain, et c'est Lucrèce qui nous en a laissé le plus important témoignage, dans son long et fameux poème De natura rerum. Aristote, élève de Platon, poursuivra et contredira parfois ces recherches[2] et jettera les bases de plusieurs sciences, comme la logique (science du raisonnement) et la zoologie (étude des espèces animales). Pour Hervé Barreau Aristote a dominé par ses prises de positions philosophiques l'âge de la science grecque. La dernière modification de cette page a été faite le 9 décembre 2020 à 20:24. De nombreuses branches traditionnelles de la philosophie prennent à cette époque leur autonomie pour devenir des sciences à part entière. Pierce met en valeur le caractère général de la relation d'illation et réinterprète avec elle la syllogistique aristotélicienne. Mais l’étonnement ne … Pour la discipline nommée « Histoire de la philosophie », voir. Au XXe siècle, un courant de pensée majeur fait son apparition : la phénoménologie (Husserl). Mais, à l'inverse, qui ne voit qu'on ne saurait définir la philosophie dans l'abstrait comme si elle était une essence éternelle ? Mais ayant de nombreuses lacunes (latin grec, etc) je suis à la recherche de personnes ou groupes travaillant à ce propos. La subordination et l'emboîtement, la vision et la division, pas seulement additives, mais par hiérarchie d'importance et lien de dépendance, la logique des idées, le plan presque architectural dans l'exposé de la pensée ou des faits s'incorporent alors définitivement aux habitudes mentales de l'Occident » (Jean-François Revel in, C'est notamment le cas de Descartes, qui tente de formuler des, le mot « biologie » apparaît simultanément en langue française et en langue allemande en 1802, respectivement dans l’. J.-C. Avant même que le mot « philosophie » soit en usage, et qu'il désigne par la suite une discipline à part entière, on considère que la démarche intellectuelle des générations de penseurs dits « présocratiques[1] », étudiant principalement la physique, marque une rupture avec les discours mythologiques, religieux et poétiques qui existaient jusqu'alors, et forme à ce titre l'acte de naissance de la philosophie occidentale. Depuis les recherches d'Étienne Gilson, Martin Grabmann ou plus récemment Alain de Libera, la scolastique a été l'objet d'une large réévaluation. Il défendait une philosophie imprégnée de religion et représentant un individualisme radical qui dit comment l'on doit se comporter en tant qu'individu singulier dans les différentes situations concrètes. Par ailleurs, le Moyen Âge est une des périodes les plus intenses en ce qui concerne la recherche logique. La Renaissance, qui s'étend en Europe du XIVe au XVIe siècle, est une période marquée par d'importantes nouveautés scientifiques, techniques et politiques (grandes découvertes, invention de l'imprimerie, réformes religieuses, etc. 190: CONDITION . Elle propose aussi une réflexion sur la nature de la réalité ou encore de l'être lui-même (ontologie), qui deviendra une branche importante de la philosophie, la métaphysique[4]. Pendant la même période, la philosophie politique moderne se développe, en partant de l'homme tel qu'il est, plutôt que de ce qu'il devrait être (Machiavel, Hobbes, Spinoza). Mais d'autre part, les Modernes ont souvent conçu leur propre travail comme une amélioration de ce que les philosophes de l'Antiquité avaient déjà accompli, ce qui les conduisit parfois à s'opposer à ces derniers. Chacun de ces courants interroge les présupposés de la tradition philosophique, la remettant plus ou moins en cause. Pourquoi la philosophie (que nous ne distinguerons plus désormais de la « sagesse ») est-elle née dans le monde grec au début du vi e siècle avant J.-C. ? J.-C., est un mouvement qui tente de concilier la philosophie de Platon avec certains courants de la spiritualité orientale ; ses plus célèbres représentants sont Plotin, Porphyre et Proclus. (n.c, 2) La logique d’Aristote et la logique modale contemporaine sont très différentes. Différents courants s'opposent concernant la nature des idées et des connaissances humaines, tels que l'innéisme et le rationalisme (Leibniz, Malebranche) contre l'empirisme (Locke, Berkeley, Hume). C'est aussi l'époque où la métaphysique, l'Église et la monarchie vont subir les critiques de la philosophie des Lumières (XVIIIe siècle), Kant ruinant la prétention scientifique de la première par ses études sur les limites de la raison humaine[8], et d'autres philosophes s'attelant à combattre l'obscurantisme et la tyrannie par le projet de l'Encyclopédie (Diderot, d'Alembert) d'une part, et des traités politiques recommandant le libéralisme, la tolérance (Locke, Voltaire) et le républicanisme (Rousseau) d'autre part. John Rawls, quant à lui, se situe dans l'héritage des théories du contrat social avec sa Théorie de la justice, qui réfléchit aux conditions d'une société juste dans le contexte du libéralisme politique. Première axiomatique de ces deux logiques[3]. En effet, la répartition des rôles et la structuration en trois ordres des sociétés médiévales en Europe fait qu'il n'était quasiment pas possible, dans la pratique, de faire « profession de débattre des idées » sans être au minimum clerc, chanoine, voire évêque ou archevêque (même si certains d'entre eux ont développé des thèses qui se sont révélées incompatibles avec la doxa de la hiérarchie catholique de leur époque). Ce philosophe peut être considéré comme le père de la logique ». 3 Reviews . La première idée qui se présente, lorsque l'on commence à parler de la philosophie, c'est le peu d'accord que l'on trouve entre les idées de ceux qui ont traité de cette science, c'est l'infinie diversité des définitions qu'ils en ont données : cela seul prouve que son objet a toujours été vague et mal déterminé. Il assure par ailleurs la vivacité de la dialectique et des travaux sur la logique, comme en témoignent par la célèbre querelle des universaux, ou celle entre nominalistes et réaliste. Les premiers philosophes de la Grèce semblent s'être désignés eux-mêmes comme des « sages » (σοϕοί). Philosophie religieuse et non-occidentale, Cette opposition est exprimée dans le tableau, Le programme de terminale de 1950 demande l'étude de la philosophie en quatre parties : logique, psychologie, morale et métaphysique. Il introduit les quantificateurs modernes[3]. Ainsi, la connaissance et l'étude des auteurs grecs et latins se répand et imprègne fortement les philosophes de l'époque, en Italie d'abord (Pétrarque, Érasme, Pic de la Mirandole), puis dans le reste de l'Europe (Francis Bacon en Angleterre, Rabelais, Budé puis Montaigne en France). sont des termes juridiques et l’étaient déjà dans l’Antiquité. Pour Hervé Barreau Aristote a dominé par ses prises de positions philosophiques l'âge de la science grecque. Les Presses Universitaires De France ont republiées les deux premiers tomes en quatre volumes : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les progrès de la méthode expérimentale permettent en outre qu'une branche importante de la philosophie prenne à son tour son autonomie : la psychologie. Par ailleurs, à partir du XVIIIe siècle, la philosophie se détache peu à peu des sciences positives, plusieurs de ses branches devenant des disciplines autonomes (ainsi la science politique, la logique mathématique et la biologie[9]). Les philosophes européens redécouvrent les Anciens lors du vaste courant humaniste de la Renaissance, en partie grâce aux réfugiés lettrés de Byzance.