Solutions pour fleuve breton en 4 à 5 lettres pour vos grilles de mots croisés et mots fléchés dans le dictionnaire Fleuve côtier en 3 lettres. Qu'elles peuvent être les solutions possibles ? Ce potentiel a dû fortement contribuer à attirer des implantations humaines à des périodes où l’économie est tournée vers les échanges et les contacts. Daire M.-Y., Bizien-Jaglin C., Baudry A., à paraître. baudry-dautry@inrap.fr, UMR 6566 CReAAH Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CNRS, Universités de Rennes 1, Rennes 2, Le Mans, Nantes, ministère de la Culture, et INRAP), Laboratoire Archéosciences, Bâtiment 24-25, Université de Rennes 1, Campus de Beaulieu – 35 042, Rennes cedex, France laurent.quesnel@univ-rennes1.fr, Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Plan du site – Contact – Crédits – Flux de syndication, Nous adhérons à OpenEdition – Édité avec Lodel – Accès réservé, Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search, The coastal plateau of Lower Léon (nord Finistère, Brittany) during the 1st millennium BC: perspectives for crossing approaches of the peopling and landscape dynamics, Le plateau littoral du Bas-Léon (nord Finistère, Bretagne) au Ier millénaire avant notre ère : perspectives pour une lecture croisée sur les dynamiques du peuplement et du paysage. Brigand L., 2002. : Society and environment in Iron Age Europe, Actes du XVIIIe Colloque de l’AFEAF, Winchester, april 1994, éd. n.è. Barnenez, Carn, Guennoc, éd. : dont 231 datent de l’Âge du Fer, 15 seulement de l’Âge du Bronze final et 9 du début de l’époque gallo-romaine (tableau 1). —, 1990. ), Les pêcheries de Bretagne. ABER Comme le veut la convention en mots fléchés, ce mot n'est pas accentué. 1), soit une quinzaine de communes, un peu plus de 350 sites ou gisements archéologiques pris en compte ici sont susceptibles d’illustrer les modalités de peuplement de cette région au cours du Ier millénaire av. Guilcher A., Hallégouët B., 1991. 44La régression marine apparente du Ier millénaire av. Daire), Photo 5 : Le hameau de la fin de l’Âge du Fer de l’île d’Yoc’h en fin de fouille (cl. « Lettre d’information interne du Conseil départemental n°4 » [Document interne]. 5) dominant la rive sud de l’Aber Ildut livre un remarquable exemple d’enclos de type protohistorique à multiples fossés concentriques dont le tracé a été partiellement préservé au fil des millénaires dans la structure du paysage bocager, avec une partie du système de talus-fossé intégré dans une limite de champ et respecté par la voirie. Ce corpus souffre aussi d’inégalités dans la répartition géographique de l’information ; les massifs dunaires évoqués supra agissent à la fois comme protection mais aussi comme « masque » de vestiges archéologiques qui restent à découvrir. M.-Y. 45Ces espaces intertidaux furent aussi mis à profit pour l’implantation de pêcheries ou barrages à poissons, une trentaine dans le pays des abers, dont une partie date très vraisemblablement de la période qui nous intéresse ici si l’on en croit certains contextes archéologiques et critères d’installation (Daire, 2008). Actes du 14e Congrès International de l’EAA (European Association of Archaeologists), Malte, sept. 2008. Les crêtes littorales dunifiées du massif armoricain : formation et évolution, Géographie physique et Quaternaire, vol. 30Au cours des fouilles menées sur l’île Guennoc à Landéda dans les années 1960, P.-R. Giot s’intéressa principalement à la série des 4 cairns mégalithiques, mais reconnut plusieurs autres phases d’occupation humaine (Giot, 1987). La présence systématique d’amphores originaires d’Italie témoigne d’échanges à longue distance à la fin du iie siècle av. n.è. certains sites d’enclos découverts par voie aérienne ont fait l’objet de vérifications au sol, après labours, de manière à en préciser la nature et la chronologie, ce qu’illustrent ici les structures complexes de Kernizan à Plouguin, dont les prospections au sol ont confirmé l’attribution chronoculturelle (fin de la Protohistoire et époque gallo-romaine) (photos 2 et 3) ; Photo 2 : L’enclos de Kernizan à Plouguin, vu d’avion (cl. 47Enfin, il est évident que la portion basse de la côte léonarde, avec ses multiples indentations formant autant d’abris potentiels, a fourni des possibilités d’échouage pour les navires antiques et pré-romains et que, dès lors, elle peut être considérée comme une zone de contacts privilégiés, ce dont témoignent divers vestiges archéologiques évoqués supra. 58L’apparition puis le développement de la métallurgie du fer à partir du ve siècle av. Une nouvelle campagne de prospection aérienne en Léon, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, tome CXXII, p. 137-161. 63La bande de terre comprise entre les abers Wrac’h et Benoît, correspondant aux communes de Landéda et de Lannilis, comporte des traces assez nombreuses d’occupations protohistoriques et antiques (gisements et sites). Inscriptions et Belles Lettres, coll. Archéologie d’une île à la pointe de l’Europe : Ouessant, Tome 2 : l’Âge du Bronze, Quimper, Centre Archéologique du Finistère éd., 588 p. Lewis H., 2002. An investigation of ancient cultivation remains at Hengistbury Head, Site 6, Christchurch, Dorset. 73L’intérêt d’une approche intégrant l’analyse géographique des sites côtiers est à la fois d’apporter un éclairage sur l’interprétation fonctionnelle des occupations et, par balancement, d’asseoir les reconstitutions paléogéographiques en s’appuyant sur l’apport des vestiges archéologiques. Le lieu phare (c’est le cas de le dire) du Finistère Sud est sans aucun doute la Pointe du Raz en Cap-Sizun, qui fait partie du réseau des Grands Sites de France. n.è. infra) (Le Pennec, 2007). L’implantation des enclos, dans cette zone, semble avoir mis à profit l’organisation naturelle de ce paysage puisque, à chaque bande de terre correspond un enclos situé soit au centre à mi-pente (entre 30 et 40 m d’altitude), soit au sommet entre les sources des cours d’eau. et inclut en amont l’Âge du Bronze final dit « Atlantique » et, en aval, les premières décennies de l’époque gallo-romaine. 4D’un point de vue environnemental, ce pas de temps voit une évolution des paysages, conditionnée par des contraintes naturelles (évolution du trait de côte, érosion du littoral, etc.) Les dépôts du secteur sont majoritairement des dépôts terrestres. 6Ce secteur apparaît aujourd’hui comme une zone très documentée où il sera possible de vérifier la fertilité scientifique d’une démarche consistant à croiser les regards d’archéologues et d’environnementalistes pour répondre à des problématiques liées aux interactions homme/milieu : dans quelle mesure les ressources environnementales ont-elles conditionné les implantations humaines ? —, 1987. Après la conquête romaine, le processus d’exploitation de la forêt a pris, dans certains secteurs géographiques, un caractère systématique (Marguerie, 1992). Tout un pan de leurs activités quotidiennes reste donc encore à découvrir. n.è., par l’impact des activités anthropiques sur l’environnement, et, en premier lieu, les effets des pratiques agricoles et artisanales sur les ressources végétales, animales et minérales (Marguerie, 1990 et 1995 ; Gaudin, 2004). P.-R. Giot, archives du labo. Plaisir en famille, promouvez les émotions de vos amis, cultivez la patience de l'enfant, un cadeau unique Notes au dos - Les lettres A à H sont imprimées au dos du puzzle pour vous aider. C. Dupont) (Daire et al., à paraître). Ils témoignent notamment de la réalité de l’axe Atlantique, de la péninsule ibérique à l’Écosse, et des échanges culturels et commerciaux entre ces provinces reliées par la mer. http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-1.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-2.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-3.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-4.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-5.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-6.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-7.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-8.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-9.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-10.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-11.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-12.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-13.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-14.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-15.jpg, Dater les anciennes pêcheries par les niveaux marins approche méthodologique et perspectives géoarchéologiques : le Bas Léon, nord Finistère, Bretagne, Catalogue des 552 revues, Figure 1 : A – Localisation de la zone d’étude ; B – Distribution des sites de l’Âge du Bronze sur le territoire pris en compte ; C – Distribution des sites de l’Âge du Fer sur le territoire pris en compte (DAO L. Quesnel)/, Figure 2 : Largeur moyenne des cernes de croissance des charbons de chêne (A) et nombre de taxons trouvés dans les foyers domestiques (B) des sites archéologiques du Néolithique à l’Âge du Fer en Armorique /, Figure 3 : Carte de localisation de l’île d’Yoc’h et de l’île Guennoc et des principaux sites insulaires mentionnés dans le texte (DAO L. Quesnel)/, Photo 4 : Talus de l’Âge du Fer sur l’île d’Yoc’h (cl. Dans quelle mesure l’évolution du peuplement trahit-elle des adaptations au(x) milieu(x) naturel(s) ? Figure 7 : Schéma cadastral de l’environnement de l’enclos détecté à Bon Plaisir, Landéda (d’après Daire, 1991, DAO L. Quesnel)/Cadastral scheme of the surrounding area of the enclosure at Bon Plaisir, Landéda (after Daire, 1991, DAO L. Quesnel). Dans le domaine funéraire, la situation est plus équilibrée entre les deux périodes d’un point de vue quantitatif ; mais, alors que les tumulus de l’Âge du Bronze ne posent aucun problème de géoréférencement, la localisation des stèles funéraires des ve-ive siècles avant n.è., connues par centaines dans le Finistère, est entachée d’une grande imprécision : ces stèles ne se trouvent jamais à leur emplacement d’origine et peuvent avoir subi des déplacements allant de quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres, voire davantage dans certains cas. 5Le plateau littoral du Bas-Léon a été retenu ici en tant que cadre géographique, pour la densité et la diversité des données, tant culturelles que paysagères. Des investigations plus approfondies sur certains des nombreux enclos protohistoriques découverts dans le Léon par prospection aérienne (Daire 1991, 1993a, 1993b) pourraient venir confirmer cette hypothèse. 60Le plateau du Bas-Léon révèle d’autres traces d’exploitations agricoles fossilisées, sur l’île Venan à Plouguerneau, en association avec des tombelles dont la datation ne peut être précisée entre l’Âge du Bronze et l’Âge du Fer (archives AMARAI2), de même que sur un vieux sol protégé sous les dunes de Keremma à Tréflez ; deux talus, probablement très anciens, émergent sous les dunes de la presqu’île Sainte Marguerite à Plouguerneau et se relient par place aux vieux sols visible, par endroits, sur l’estran (Giot et al., 1982). Île d’Yoc’h en Landunvez (Finistère), rapport d’étude sédimentologique, Rapport reprographié, UPR 403 du CNRS, Rennes, 13 p. Giot P.-R., 1982. Ainsi, en revenant aux centaines de stèles funéraires de l’Âge du Fer présentes dans ce secteur géographique, les analyses pétrographiques montrent que certains massifs granitiques, comme celui de Saint-Renan ou encore celui de Tréganna, ont été largement privilégiés par rapport à d’autres, pour des raisons liées aux qualités mécaniques des pierres concernées, et cela indépendamment de la surface et du potentiel d’exploitation des gisements (Chauris, 1995 ; Daire, 2005). 29L’analyse anthracologique des charbons de bois provenant de diverses structures a révélé la présence et l’exploitation d’espèces typiques de la lande armoricaine (ajoncs, genêt et noisetier) ayant servi de combustibles dans les foyers domestiques et artisanaux du site, tandis que les restes de chêne et de frêne correspondent à des grosses branches ou des troncs issus d’éléments d’architecture (charpente ou poteaux porteurs) (Marguerie, 1992). En témoigne le marégraphe de Brest, qui enregistre le niveau de la mer depuis 1711 dans le Finistère. Le Bihan J.-P., Villard J.-F., 2007. Batt M., Giot P.-R., 1980. Ils proviennent souvent de découvertes anciennes, du xixe ou du début du xxe siècle, et les découvreurs ne notaient alors que très rarement les coordonnées géographiques ou les numéros des parcelles des découvertes. Cet échantillonnage montre une hétérogénéité des données selon les périodes avec, par exemple, des structures d’habitat dont on ne sait pratiquement rien avant le second Âge du Fer. 1-B) : 116 relèvent du monde funéraire, 26 sont des dépôts ou des objets isolés métalliques, et seulement 7 traduisent des occupations domestiques. Élegoët L., 2007. (Giot et al., 1995). Un tombolo reliant l’île à la pointe d’Argenton est encore dénommé « Le Pont de l’île » ; en effet, il s’agit bien d’un territoire récemment insularisé, mais qui, à la fin de l’Âge du Fer, n’était encore qu’une presqu’île. M.-Y. Errance, Paris, 152 p. —, 2005. 37On peut s’interroger sur une éventuelle attribution chronologique à l’Âge du Bronze, sur des critères morphologiques, de la petite série d’enclos circulaires identifiés à Kerrincuff (Lampaul-Ploudalmézeau), Toul al Louarn (Lannilis), Kergros et Lanrivanan (Plouguin), dont les superficies réduites varient de 0,05 ha à 0,9 ha. Archéosciences, Rennes)/, Photo 8 : Traces de cultures en billons et sillons sur le flanc sud-est de l’île d’Yoc’h à Landunvez, à proximité immédiate des installations de goémoniers (d’après un cliché de l’Aéronavale)/, Figure 5 : Enclos paracurviligne à fossés multiples, Kerveatous à Lampaul-Plouarzel, partiellement préservé (à gauche) (cl. Photographie aérienne à basse et/ou haute altitudes : exemples d’apports méthodologiques en Bretagne, Revue d’Archéométrie, n° 17, p. 11-25. Simultanément, les données archéologiques sont très inégales, dans la mesure où la majorité des sites ne sont connus que par prospection ou inventaire, avec des degrés d’imprécision inhérents aux types de vestiges considérés. P.-R. Giot, document Archéosciences lab, Rennes 1 University). et leur densité semble révélatrice d’un peuplement régional assez dense à la fin du premier Âge du Fer (Daire, 2005). M.-Y. Quelques observations d’archéologie du paysage en Finistère, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, tome CVIII, p. 17-25. Les charbons de chênes caducifoliés, lorsqu’ils sont présents dans les foyers de l’Âge du Fer, proviennent essentiellement de branches ; les troncs de chêne et les grosses branches étaient plutôt réservés à l’architecture (Marguerie, 1992, 1995). 18Les données archéologiques exploitées ici couvrent l’Holocène récent et concernent très majoritairement des sites ‘terrestres’. Au sud de cet enclos, suivant la vallée assez encaissée d’un cours d’eau, une série de trois autres enclos forme une chaîne orientée NO/SE aux maillons implantés à égales distances les uns des autres (1 km) et occupant de petits promontoires rocheux. Marie-Yvane Daire, Dominique Marguerie, Muriel Fily, Anna Baudry, Laurent Quesnel et Tristan Arbousse-Bastide, « Le plateau littoral du Bas-Léon (nord Finistère, Bretagne) au Ier millénaire avant notre ère : perspectives pour une lecture croisée sur les dynamiques du peuplement et du paysage », Norois, 220 | 2011, 95-119. 1B) et pour l’Âge du Fer (de 800 à 50 av. un rôle fondamental dans les échanges à plus ou moins longues distances, en tant qu’interface « terre-mer » ou aboutissent (et commencent) routes maritimes et routes terrestres. Daire), Photo 3 : L’enclos de Kernizan à Plouguin, vue d’un des fossés (cl. LITTORAL s'emploie aussi comme nom masculin et se dit alors de l'Étendue de pays qui est au bord de la mer. Par rapport à une topographie dont l’altitude maximale est localement de 75 m NGF, les enclos sont implantés à des paliers dont les altitudes varient de 25 à 35 m et de 65 à 70 m NGF, tandis que la moyenne des sites se trouve entre 40 et 60 m NGF. Le littoral du Bas-Léon est entaillé par de longues et profondes rias, les abers Ildut, Wrac’h et Benoit, par lesquelles la mer peut pénétrer profondément dans les terres à la faveur des marées hautes ; ces rias constituent autant de havres pour les navigateurs, mais aussi des axes de pénétration vers l’intérieur des terres, tandis qu’ils délimitent des entités ou unités géographiques en compliquant la circulation côtière par voie terrestre. Cependant, la démarche synthétique conduite ici conservera malheureusement un certain nombre de limites ; certaines sont liées à l’histoire environnementale de cette côte : « Que ce soit devant Ploudalmézeau, Lampaul-Ploudalmézeau, Saint-Pabu, Landéda, Lillia, Plouguerneau, Guissény ou Kerlouan, par exemple, et plus à l’est encore, les indices sont nombreux sur les terroirs progressivement ennoyés. Le département du Finistère, en Bretagne Deux dépôts de hache à douille de type armoricain sont également répertoriés dans le plateau littoral du Bas-Léon. 2 Base de données de l’AMARAI : Association Manche Atlantique pour la recherche archéologique dans les îles, Laboratoire Archéosciences, Université de Rennes 1. Une approche des enclos du nord de la Bretagne Analyse et comparaison des sites protohistoriques, Oxford, British Archaeological Reports, S885, 89 p., 63 fig. Les îles et le littoral léonards recèlent un potentiel encore inexploité pour l’étude des anciennes pratiques culturales. Seul l’objet avait de la valeur à leurs yeux, et non sa connexion avec un lieu. n.è. Archéologie d’une île à la pointe de l’Europe : Ouessant - Tome 1 : le site archéologique de Mez-Notariou et le village du premier âge du Fer. Ce site apparaît aujourd’hui comme l’un des exemples relativement rares de résilience d’une structure très ancienne, dans ce que nous pouvons considérer comme une relique ponctuelle d’un « bocage organique ». L’Âge du Bronze ancien en Bretagne, L’Anthropologie, tome 53, p. 413-432. Resituer ces dépôts dans le paysage apparaît pourtant fondamental dans la recherche actuelle, et devrait permettre de mieux comprendre ce phénomène dont la fonction divise encore la communauté des archéologues, même si l’hypothèse de dépôt rituel est largement privilégiée aujourd’hui. ), Les mégalithes de l’arrondissement de Brest, Rennes, CeRAA (Centre Régional d’Archéologie d’Alet)/ICB (Institut Culturel de Bretagne), coll. L’analyse des abondants résultats issus d’approches multidisciplinaires permet de dégager des indicateurs d’évolutions sociales et environnementales, suggérant la mise en évidence de deux phases nettement différenciées au cours de la période. Évolution de la végétation sous l’impact humain en Armorique du Néolithique aux périodes historiques, Rennes, Travaux du Laboratoire d’Anthropologie de l’Université de Rennes 1, n° 40, 313 p. —, 1995. n.è.) —, 2004. Danebury (an Iron Age hillfort in Hampshire), Vol. Les plus récents réexamens de cette question montrent que la plupart de ces établissements littoraux, stables, structurés, ont connu une durée de fréquentation de plusieurs générations humaines sur les mêmes lieux, de la même manière que certains habitats de l’intérieur des terres (Daire, 2003). Le Finistère est classé 8 ème département touristique français (2014) 1200km de linéaire côtier 75% des touristes en Finistère pratiquent la balade (2011) 10% des touristes en Finistère Vous trouverez sur cette page les mots correspondants à la définition « Paysage côtier du Finistère » pour des mots fléchés. Tableau 1 : Répartition géographique et chronologique des données utilisées dans l’étude, Geographical and chronological distribution of the data used in the study. 75Néanmoins, les éléments de synthèse proposés ici permettent d’élaborer à grands traits un schéma de l’évolution chronologique, spatiale et culturelle des peuplements continentaux du Bas-Léon, en lien avec l’évolution du milieu naturel, schéma qu’il conviendra de vérifier et de valider par des investigations futures. Voir plus d'idées sur le thème paysage, bretagne paysage, ville france. Archéologie et Histoire des pêcheries d’estran, Rennes, AMARAI (Association Manche Atlantique pour la Recherche Archéologique dans les Îles)/CeRAA (Centre Régional d’Archéologie d’Alet), p. 113-122. – Les stèles de l’Âge du Fer dans l’Ouest de la Gaule. Cette présentation conduit à esquisser un schéma d’évolution chronologique, spatiale et culturelle des peuplements et des paysages ; au-delà de certaines limites, cette synthèse permet de proposer un nouvel éclairage sur des dynamiques et des processus encore peu abordés jusqu’ici dans la région et susceptibles d’être approfondis à travers de nouvelles démarches géoarchéologiques. Cette exploitation des ressources halieutiques se poursuivra localement à l’époque gallo-romaine comme en attestent les viviers à poissons gallo-romains de Guissény (Galliou, 2010). J. Collis, Université de Sheffield, p. 159-189. À Yoc’h comme à Guennoc, il s’agit davantage de structurer l’espace, de contrôler les accès (des animaux en particulier) que d’établir une réelle « défense » (Daire, 2001 ; Daire et Quesnel, 2008). 53L’île d’Yoc’h est aujourd’hui séparée du continent par un bras de mer d’un peu plus de 500 m, ce qui en limite l’accès à pied sec aux seules marées basses de vives eaux, soit quelques jours par an. (dir. —, 1993b. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Arbousse-Bastide T., 2000. Cette pratique apparaît donc comme plus complexe dans son rapport au paysage que les sépultures. Photo 4 : Talus de l’Âge du Fer sur l’île d’Yoc’h (cl. Seuls les tumulus du Bronze ancien, attribués au groupe de la première série telle que définie en 1951 par P.-R. Giot et J. Cogné, sont bien identifiés grâce à leur mobilier caractéristique : poignards en bronze à petits clous d’or, et pointes de flèches en silex notamment. Nombre de lettres. ), associée bien sûr à une création de nouvelles surfaces agricoles (pâtures et cultures) ; ceci entraîne d’importants déboisements et une exploitation plus marquée de bois à croissance rapide et d’arbres jeunes (de faible diamètre, voire de branches) (Marguerie et Hunot, 2007). 59Or, sur le versant oriental de l’île Guennoc, une zone déclive rejoignant le bord de mer porte des traces de cultures en petites parcelles, courtils ou jardinets qui correspondent à un système apparenté aux « champs celtiques », et ont pu être en usage tant pendant la Protohistoire qu’au haut Moyen Âge (Giot, 1982 ; Batt et Giot, 1980). Il semblerait que ces points hauts de la topographie aient été choisis pour permettre aux morts de dominer le paysage environnant, et de marquer, ou peut-être jalonner visuellement par un tertre, un territoire. ), 2009. Daire M.-Y., 1991. Lors de la résolution d'une grille de mots-fléchés, la définition PAYSAGES COTIERS DU FINISTERE a été rencontrée. Nombreux itinéraires de balade en Bretagne de Saint Guénolé à Kérity, vers la Pointe de la Torche ou de Penmarch au Guilvinec ; Le département du Finistère porte le numéro 29 et est composé de 4 … Figure 2 : Largeur moyenne des cernes de croissance des charbons de chêne (A) et nombre de taxons trouvés dans les foyers domestiques (B) des sites archéologiques du Néolithique à l’Âge du Fer en Armorique /Average width of growth rings from oak charcoals (A) and number of taxa found in domestic fireplaces (B) of archaeological sites from the Neolithic to the Iron Age in Armorica, (d’après D. Marguerie et J.-Y. « Carte Archéologique de la Gaule », 494 p. Gaudin L., 2001. Définition ou synonyme. 14Au demeurant, certains estrans portent des traces d’activités qui n’auraient pu avoir lieu si les installations n’avaient été hors d’atteinte des plus hautes mers, ce qui témoigne d’un niveau marin inférieur à l’actuel d’environ 2 m pour le début de l’époque gallo-romaine (Morzadec-Kerfourn, 1995 ; Giot, 1990 ; Gaudin, 2001 ; Stéphan, 2008). L’environnement à l’Âge du Fer en Bretagne, dans Les gaulois d’Armorique. P.-R. Giot, archives du labo. The position of experimental archaeology in the archaeological paradigm of the 21st century. Briard J., Onnée Y., 1996. Si les bâtisseurs gaulois de Guennoc ou de l’île d’Yoc’h ont assez « sauvagement » pillé les monuments mégalithiques de leurs prédécesseurs du Néolithique pour construire leurs propres maisons, certains comportements témoignent de pratiques moins opportunistes. Daire) et report sur fonds cadastral (DAO L. Quesnel)/, Figure 6 : Cartographie simplifiée des chemins organisés selon les axes des voies anciennes et des sites archéologiques du secteur de Landéda et de Lannilis (d’après Daire, 1991, DAO L. Quesnel)/. 3L’espace considéré prodigue, outre des milieux variés, des témoignages d’occupations humaines de toutes époques, depuis le Paléolithique, mais qui ne s’inscrivent d’ailleurs pas obligatoirement dans une continuité spatio-temporelle. (dir. Palantines, p. 40-41. Figure 3 : Carte de localisation de l’île d’Yoc’h et de l’île Guennoc et des principaux sites insulaires mentionnés dans le texte (DAO L. Quesnel)/Location of Yoc’h and Guennoc islands and the main island sites mentioned in the text (DAO L. Quesnel). Photo 7 : Traces de cultures en billons et sillons sur le flanc est de l’île Guennoc (d’après un cliché de l’Aéronavale, archives du labo. 54Se pose également la question de l’impact de la mise en place de formations dunaires sur l’abandon de certains sites de l’Âge du Fer, facteur mis en évidence dans le Trégor par exemple, sur le site de Landrellec à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) où des épisodes successifs (et rapprochés dans le temps) d’ensablement ont contraint les occupants à abandonner l’atelier artisanal (Daire, 2003). La faible représentativité des habitats du Bronze moyen et final sur le littoral armoricain est imputable, selon P.-R. Giot, à la recherche de gisements d’étain, de plomb et au besoin en combustible générés par le développement de la métallurgie et qui auraient davantage attiré les populations vers l’intérieur des terres (Giot et al., 1995). 23Au sein du secteur géographique considéré (fig. Marie-Yvane Daire, Dominique Marguerie, Muriel Fily, Anna Baudry, Laurent Quesnel et Tristan Arbousse-Bastide, « Le plateau littoral du Bas-Léon (nord Finistère, Bretagne) au Ier millénaire avant notre ère : perspectives pour une lecture croisée sur les dynamiques du peuplement et du paysage », Norois [En ligne], 220 | 2011, mis en ligne le 30 novembre 2013, consulté le 07 février 2021. Le sel des Gaulois, Ed. 35Les habitats reconnus ici datent majoritairement de l’Âge du Fer et du début de l’Antiquité. Journal of Coastal Research, vol. Mais les circulations par voie terrestre sont également illustrées dans ce secteur géographique, par un réseau dense de voies antiques et de chemins (Pape, 1978 ; Galliou, 2010) qui apparaît comme un élément puissant dans la structuration du paysage (cf. 16 déc. Transformations spatio-temporelles de la végétation du nord-ouest de la France depuis la fin de la dernière glaciation. n.è. ), en lien avec un essor démographique bien attesté dans l’Ouest de la France (Giot et al., 1995). Société Archéologique du Finistère - SAF 1915 tome 42 - Pages 86 à 105 M. le chanoine Abgrall veut bien me demander de lui four­ nir, en ce qui concerne la région morlaisienne, une' contribu­ tion à son étude sur les mottes féodales du Finistère. 2Le cadre géographique de cette étude est centré sur la portion de la frange littorale du Bas-Léon comprise entre la baie de Goulien au nord-est et la commune de Plouarzel, au sud-ouest, soit le « pays des abers » dans le Finistère (fig. Dans son ouvrage La Bretagne contemporaine, Finistère de 1869, Pol Potier de Courcy en fait la description suivante : « Rien de plus varié, de plus fertile, de plus riant que la route qui, longeant la rivière, conduit de Daoulas au bourg de Logonna, situé à l’extrémité de la presqu’île. The authors provide here the review of data on the ancient populations and the coastal landscape of Bas-Léon (Finistère), during the 1st millennium BC. 2B). Les dépôts de la fin du Bronze final contiennent ainsi de nombreux objets similaires tout le long de la façade atlantique : les fragments de lame du type de l’épée en langue de carpe en sont les principaux exemples. n.è., montrant deux phases nettement différenciées : 82– une première phase où, au sein d’un paysage encore largement boisé, des habitats dispersés et probablement assez peu nombreux appartiennent à une société encore fortement hiérarchisée qui exploite notamment les ressources métallurgiques du secteur ; 83– une seconde phase marquée par un peuplement au maillage très dense, composé à la fois d’agriculteurs et d’éleveurs tirant encore des ressources complémentaires des massifs forestiers discontinus qui les entourent, mais aussi de communautés d’artisans de plus en plus spécialisés qui s’installent en nombre croissant sur la côte, afin d’en exploiter les ressources naturelles (sel, pêche, coquillages, etc.)