Parce que notre nation, si fière, à juste titre, de son passé, doit aussi agir aujourd’hui pour rester demain maître de son destin, aux côtés des Européens.La ministre des Armées, tous ces derniers mois, a veillé à ce que chacun des chantiers décidés avance, et je l’en remercie. Je sais bien qu'il y a eu beaucoup de sujets pour savoir si les services économiques devaient être dans le Quai d'Orsay, en dehors du Quai d'Orsay, la diplomatie climatique ceci ou cela. Je ne le crois pas et si j'étais à la place des Russes, ce qui est toujours la question que nous devons nous poser, je m'interrogerais parce que cette grande puissance qui investit beaucoup sur son armement, qui nous fait si peur a le produit intérieur brut de l'Espagne, a une démographie déclinante et un pays vieillissant, et une tension politique croissante. Au fond ce que je vous demande c'est de ne plus être des experts mais d'être à la fois des connaisseurs et amis des peuples où vous êtes et des inventeurs d'une diplomatie à rénover. Et il nous faut aussi avoir une vraie discussion stratégique pour bâtir les conditions d’une souveraineté technologique, je le crois très profondément, sur le plan industriel lato sensu. Parce que cette charte de la biodiversité a non seulement été signée par les membres du G7 mais par des pays comme l'Afrique du Sud ou l'Inde. Néanmoins, je dois le dire, une chose me frappe, je voulais partager avec vous avant de rentrer dans le détail, c'est que tout se tient.Le Premier ministre reviendra lorsqu'il s'exprimera devant vous sur les transformations conduites en France par le gouvernement, le sens qu'elles portent, et je crois, le continuum qu'elles constituent avec l'action diplomatique. Nous savons que les civilisations disparaissent, le pays aussi. Là aussi c’est une mobilisation forte de toute notre diplomatie qui est attendue. Et au fond, ce que les brexiteurs ont proposés au peuple britannique qui était un très bon mot d'ordre : reprendre le contrôle de nos vies, de notre nation. Il y en aura chaque jour parce que les acteurs de part et d'autre essaieront chaque jour de menacer ce projet, y compris côté russe, parce qu'il y a beaucoup d'acteurs dans les services, dans les forces économiques, qui essaieront des attaques, des provocations et essaieront de fragiliser cette voie.Nous devons être intraitables lorsque notre souveraineté ou celle de nos partenaires est menacée. Et donc il nous faut pour cela et c'est ce que j'ai dit au Président Poutine la semaine dernière à Brégançon, avancer pas à pas. Celui-ci, je crois très profondément, est en accélération profonde. Cette économie de marché qui a été pensée en Europe par l'Europe a progressivement dérivé depuis quelques décennies.D'abord elle s'est profondément financiarisée et ce qui était une économie de marché, que certains avaient pu même parfois théoriser en parlant d'économie sociale de marché et qui était au cœur des équilibres que nous avions pensé est devenue une véritable économie d'un capitalisme cumulatif où, il faut bien le dire, d'abord la financiarisation puis les transformations technologiques ont conduit à ce qu'il y ait une concentration accrue des richesses chez les champions, c'est-à-dire les talents dans nos pays, les grandes métropoles qui réussissent dans la mondialisation et les pays qui portent la réussite de cet ordre. Je vais moi-même intensifier mon implication sur ce sujet parce que je considère que ce n'est pas de notre intérêt de ne pas bouger sur ce point. Je crois que cette stratégie est absolument essentielle si nous voulons tenir les structures du multilatéralisme, les réinvestir pleinement et en porter la pensée, en tout cas l’irriguer. Troisième sujet, il nous faut ensemble penser à une stratégie spatiale. Mais il nous faut maintenant décliner un agenda concret. Je ne veux pas tous ici les détailler. Parce qu'on ne peut pas le faire sans repenser notre lien avec la Russie très profondément, très profondément.Je pense en plus que pousser la Russie loin de l'Europe est une profonde erreur stratégique parce que nous poussons la Russie soit à un isolement qui accroît les tensions, soit à s'allier avec d'autres grandes puissances comme la Chine, qui ne serait pas du tout notre intérêt. Je pense donc que si nous voulons avoir des vrais résultats dans cette diplomatie des biens communs il nous faut assumer ce multilatéralisme fort, être très présent et fort dans les enceintes multilatérales comme nous le sommes à l'ONU, réinvestir et être innovant dans les enceintes qui sont en crise comme à l'OMC, c’est l'engagement que nous avons pris d'accueillir.Si nous ne sommes pas innovants à l'OMC, l'OMC disparaîtra. Il y a beaucoup d'autres pays qui ont sollicité notre aide et donc il est important de la mobiliser vite pour que la Colombie, la Bolivie, toutes les régions brésiliennes qui voudraient avoir accès à cette aide internationale puissent l’avoir et puissent reforester rapidement.Plus largement sur ces sujets, il nous faudra mener plusieurs réflexions pour poursuivre cet agenda et mener plusieurs actions. Retrouvez le discours du Président de la République à la conférence des des ambassadeurs et des ambassadrices de 2019 :D'abord parce que c'est la troisième fois que nous nous retrouvons dans ce format et qu'il est bon d'avoir du suivi et qu'au fond le faire après ce G7 que la France vient d'organiser, nous donne encore plus de sens. Si on continue à faire comme avant pour le dire autrement, qu'on soit d'ailleurs une entreprise, un diplomate, un ministre, un Président de la République, un militaire, tous ici dans cette salle, si on continue à faire comme avant, alors nous perdrons définitivement le contrôle. Cela vaut pour tout l'État. Parce qu'on disait à tous les étudiants dans nombre de pays “Vous voulez faire des études supérieures ? Nous l'avons vu ces derniers jours à Biarritz, en créant les conditions nécessaires à une désescalade. On abandonne les traités de contrôle des armements qui venaient là aussi de la fin de la guerre froide, chaque jour dans l'innocence et le silence. L'actualité de la Présidence. Les titres et les histoires locales sont HeadTopics.com immédiatement.Claire Keim (Infidèle): le confinement lui a permis d'oublier 2019, 'une année épouvantable, une année de chagrin, de déception, de violence'.Incident Neymar-Alvaro : Neymar accusé de racisme à son tour ?Menacée, la DRH de Charlie Hebdo obligée de quitter son domicile,De Lunel au Panthéon, comment Macron s'est enferré sur le séparatisme,L'Italie impose un test aux voyageurs venant de Paris et d'autres régions françaises,La République en marche se déchire lors d’un bureau exécutif,Paris: nouvelle manifestation nocturne de policiers en colère,Pourquoi les avions du futur pourraient ressembler à des raies manta,Danielle Moreau au bord des larmes en évoquant le décès de son père : 'Je n'ai toujours pas fait le deuil' (VIDEO),Virus: 4 millions de cas au Brésil, premier mort depuis trois mois en Nouvelle-Zélande,RN : 'Une grande partie des Français partage nos idées', dit Jordan Bardella sur RTL. Je crois qu'il ne faut pas que nous l'abandonnions, et je souhaite que nous puissions réengager par une initiative nouvelle la diplomatie française derrière cet objectif avec force car il est complémentaire de chacune des actions que je viens d’évoquer. Sur le plan politique, sur le plan stratégique, sur le plan culturel et sur le plan imaginaire.La diplomatie a un rôle essentiel à jouer en cette matière. Il a souligné que l’épidémie est loin d’être maîtrisée, en dépit de.Tout en promettant de mieux rémunérer tous ceux qui se battent contre le coronavirus, Emmanuel Macron promet des “jours meilleurs” et appelle la France à la solidarité en attendant de “bâtir une stratégie du temps long”. C'est pourquoi aussi sur tout conflit, nous avons réengagé l'Union africaine pour travailler avec nous, pour prendre le leadership des opérations et pour appuyer cette stratégie consistant à avoir les opérations onusiennes en partenariat étroit avec l'Union africaine. Et notre pays au sein de l'Europe, avec l'Allemagne et le Royaume-Uni, a un rôle historique à jouer en la matière. Nous avons un effort fait sur les bourses, qui fait que d'ailleurs, les inscriptions universitaires ne baissent pas cette année. Nous avons sur ce sujet et je l'ai réitéré à plusieurs reprises, des convictions, une position de la France qui n'a jamais été démentie. Et sans la décision rapide de la France d'intervenir, sans la qualité d'exécution de nos armées, les choses ne seraient sans doute pas les mêmes aujourd'hui au Sahel. Le discours de Macron du 13 avril et ses principales annonces Épidémie de coronavirus, prolongation du confinement... Dans son allocution à 20 heures, Emmanuel Macron … Et je remercie tous les chefs d’Etat et de gouvernement qui ont décidé de la rejoindre, d’avoir spontanément accepté d’assister demain au défilé. La force de nos armées repose aussi sur elles, sur vous, sur votre capacité à faire face, et je les en remercie.Je pense enfin à nos anciens combattants, ceux que nous n’oublions pas, et à qui nous devons tant, et que tout au long de l’année, notre secrétaire d’Etat Geneviève Darrieussecq, accompagne de son travail et de sa considération.Pour tout militaire, défiler le 14 Juillet sur les Champs-Elysées est un moment unique.Parce que l’on représente ses frères d’armes, celles et ceux qui, disparus, blessés, déployés, ne peuvent pas être là.Parce que l’on s’inscrit dans une longue histoire, celle que racontent les drapeaux et les étendards, qui portent dans leurs plis les noms des victoires et des exploits des armées françaises.Parce qu’à ce moment-là, tous, vous le dites, les militaires font corps avec le peuple de France, qui les applaudit et qui les soutient.Mais ce qui rend ce moment singulier, c’est aussi la part d’universel que l’on porte, quand on est français, et que l’on défile sur les Champs-Elysées : ce sentiment qu’on est là pour son pays, bien sûr, mais pour plus grand encore, pour la liberté, pour la paix, pour une certaine idée de l’homme.À vos côtés, cette année, seront présents de nombreux militaires d’armées européennes.Ce sera là un beau symbole de l’Europe de la défense que nous en sommes en train de construire. Et ensuite il nous faut poursuivre le travail lancé, bloqué par beaucoup, pour construire les nouveaux droits environnementaux.Le travail que nous avions lancé après le groupe de travail présidé par Laurent FABIUS précisément pour construire ce nouveau droit international, environnemental et la démarche qu'avait lancée la France doit être repris. Parler de biens communs évidemment, c’est aussi parler de santé, je dirais là simplement un mot pour dire bien évidemment que la France en octobre aura à accueillir à Lyon la reconstitution du Fonds mondial contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. Puissance d'équilibre, c'est d'acter que nous sommes une grande puissance économique, industrielle même si nous avons perdu, quand je regarde les dernières décennies, sur beaucoup de points, que nous avons à rebâtir et que nous devons rebâtir pour pouvoir rester cette puissance-là. Le ministre des Affaires étrangères et le ministre de l'Economie et des Finances impliqués aussi dans cette affaire ont conduit pendant 2 jours un travail extrêmement fin mais après plusieurs semaines, plusieurs mois d'initiatives, pour essayer non simplement de peser dans cette situation, mais construire les conditions d'une désescalade et d'une solution. Mais il faut sans doute avoir une vraie mobilité organisationnelle pour que lorsqu’il y a des priorités, il y ait des équipes-projets qui soient constituées et qui puissent mettre toute leur énergie sur le projet qui arrive et qui parfois nous conduit à revisiter des priorités. Est-ce que c’est ça une Europe qui pense son destin, qui construit ? Les Etats-Unis d'Amérique sont dans le camp occidental mais ils ne portent pas le même humanisme. Nous avons tenu un premier sommet à Marseille en juin dernier et je souhaite que nous puissions poursuivre collectivement ce travail et que toutes et tous vous puissiez être très profondément engagés en allant chercher ce qui partout dans ces sociétés civiles, ces intellectuels, ces artistes peuvent irriguer un nouveau dialogue.Je dois vous dire que j’ai été frappé à Marseille en juin dernier de voir la vitalité de ce dialogue quand certains de ces pays avaient joués le jeu. Ce qui est aujourd'hui mortel c'est de ne pas essayer compte-tenu de tout ce que je viens de dire. Mais je pense que plus largement, ce que nous voulons c'est ne plus avoir une relation avec l'Afrique qui repose sur un sentiment ou parfois des réalités d'asymétrie. Il en faut et ils sont d'immenses qualités. Et donc on sème ainsi des graines, on a des idées que nous n'aurions pas nous-mêmes et on tire les fils, et on a ensuite des partenaires de notre propre diplomatie.Et je crois que ce travail avec la société civile ne doit pas simplement être une case à cocher, c'est comment on reconstruit la compréhension profonde d'un pays, la compréhension intime de la France dans ces pays mais aussi une action utile pour nous-mêmes et sur le plan international. Je crois que nous avons très longtemps commis l'erreur de laisser le mot de souveraineté aux nationalistes. La part d'insuffisance, d'échecs relatif, elle nous revient collectivement chefs d'État et de gouvernement parce que nous n'avons pas suffisamment avancé.Enfin, il y a une part de véritable réussite qui a été portée par cette équipe française et qui est la vôtre. J'ai conscience d'avoir été long. Ce sera aussi une des priorités qui irrigue profondément la réforme de l’AEFE que présentera lors de son allocution devant vous le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères inspirée par plusieurs travaux parlementaires écrits par quelques-uns présents dans la salle et qui a été travaillée très étroitement par le ministre de l'Education nationale et qui va nous permettre aussi de développer le modèle d'éducation française, d'avoir une capacité justement non seulement à apporter le service que nous devons à nos compatriotes mais à permettre aussi de développer l'enseignement en français, l'enseignement avec les méthodes françaises. “Grâce à nos efforts, chaque jour nous avons progressé”, plaide le chef de l’Etat en rappelant que “les hôpitaux français ont réussi” à soigner tout le monde.Pour le cinquième jour consécutif, le solde des admissions en réanimation est négatif en France, avec un léger recul (-27) du nombre de patients en 24 heures,“La dynamique constatée ces derniers jours semble ainsi se confirmer : l’impact de l’épidémie est majeur et la France se situe actuellement dans une phase de ‘haut plateau’, précise la DGS qui annonce un total de 14.967 décès dans le pays depuis le début de l’épidémie. Discours du Président de la République Emmanuel Macron à la conférence des ambassadeurs et des ambassadrices de 2019 27 août 2019 - Seul le prononcé fait foi Mesdames, Messieurs les présidents, Monsieur le Premier ministre, Je le dis ici avec beaucoup de force. J'ai fait au mois de juillet un déplacement en Serbie, où quelques-uns d'entre vous m'ont accompagné. C'est lui qui décide. Ce site ne peut exister sans votre soutien financier.Traducteurs de niveau professionnel : vous pouvez nous aider,La CPI produit deux témoignages de crimes de l’armée birmane,par C'est pourquoi lorsque l'on parle de l'Amazonie nous allons continuer de travailler avec les peuples autochtones, avec les régions, avec les organisations non gouvernementales parce qu'elles exerceront aussi une pression sur des gouvernements, y compris quand ils sont tentés par l'obscurantisme. Elle vit. Sur l'ensemble de ces sujets nous nous donnons les moyens de l'action. A partir du 11 mai, l’Etat devra permettre aux Français de trouver “un masque grand public”. Et donc là-dessus je souhaite qu'on puisse véritablement aussi innover.Je pense que quand je regarde comment beaucoup d'autres font, nous devons avoir des organisations qui dans le temps nous permettent de bien comprendre les peuples, les pays, les transitions régionales. Cette stratégie, je crois qu'elle est absolument indispensable et elle doit aussi conduire à travailler ensemble et réinvestir le sujet de la souveraineté linguistique en Europe.Je ne reviendrai pas ici sur le sujet de la Francophonie que j'ai longuement développé en particulier au mois de mars 2018 à l'Académie française. “Dès mercredi, le conseil des ministres décidera des moyens financiers nouveaux”.Emmanuel  Macron annonce une augmentation et une simplification des aides pour accompagner les entreprises dans le confinement, citant notamment un effort attendu de la part des assurances.Un plan spécifique sera mis en place pour les secteurs particulièrement affectés, comme le tourisme et l’hôtellerie.“L’espoir renaît mais rien n’est joué”, annonce Emmanuel Macron qui précise que le confinement “le plus strict doit encore se poursuivre jusqu’au lundi 11 mai”.Durant les quatre prochaines semaines, les règles déjà mises en place ne seront “ni allégées ni renforcées”. Quand on parle des sujets numériques, si c'est un diplomate généraliste qui les traitent, il est moins efficace qu'un expert du numérique. Et le grand risque est qu'un cadre multilatéral alternatif soit bâti par d'autres en particulier la Chine qui est au cœur de sa stratégie. Laurent Kupferman, essayiste et historien, spécialiste de la République, était l'invité du journal de 23 heures de franceinfo, vendredi 4 septembre. La Chine a changé, le monde avec elle et nous devons construire le partenariat euro-chinois du 21ème siècle. C’est aussi une souveraineté culturelle qui est indispensable pour mener le projet que j'évoquais tout à l'heure. Il dessine dès à présent un chemin politique et stratégique qui doit nous permettre de progresser concrètement.Voici, Mesdames et Messieurs, ce que je voulais vous dire aujourd’hui sur la place de la France dans le monde, sur son ambition européenne, sur sa stratégie de défense et de dissuasion.Notre patrimoine est bien vivant ! Discours d'Emmanuel Macron : retour sur la naissance de la Troisième République. POLITIQUE - Un discours pour arrêter, un discours pour repartir. Depuis les années 50, nous n'avions pas avancé sur la défense européenne. Cette loi fut promulguée le 14 Juillet de l’année dernière.Je veux redire ici que je veille personnellement à son application.L’effort budgétaire pour notre défense sera donc tenu.Il sera tenu parce que le contexte stratégique le nécessite. Et je dois bien dire que l'Allemagne a été beaucoup plus efficace que nous durant les 15 dernières années sur ce sujet. Je l'ai évoqué longuement en conférence de presse hier. Sur ces sujets il nous faut poursuivre l'avancée pratique et les coalitions.D'abord sur les financements : j’ai annoncé au G7 le doublement de la contribution française au Fonds vert. Je mesure évidemment l'ambition d'un tel projet. Mais cela vient questionner aussi l'équilibre de nos démocraties. Nous l'avons décliné sur le plan militaire et nous devons encore le renforcer, mais la ministre, lors de la rencontre de Shangri-La qui a pu le présenter il y a quelques mois. Le Liban n’est pas seul. Président de la République française (depuis 2017). Et c’est la même stratégie avec l'Afrique que nous devons avoir en matière d'innovation.C'est aussi pour ça que nous avons décidé que l'innovation sera le thème majeur du sommet Afrique-France que nous accueillerons à Bordeaux en 2020. Et avec cela, de savoir collectivement retrouver et je prends ma part et je mesure le caractère inachevé de mon propos sur ce point. Donc, il faut qu'on arrive à marier ces compétences de façon utile. Et cet agenda de souveraineté européen doit à mes yeux aussi inclure très profondément la Grande Bretagne. Je viens de dire un mot parce que j'ai évoqué tout à l'heure les sujets démographiques et migratoires. Et là-dessus, je demande aussi votre mobilisation extrêmement forte. Et donc, vous le voyez, tous ces grands bouleversements arrivent au même moment. Mais la souveraineté européenne est indispensable à penser.D'abord, sur le sujet de la défense. Ce n'est pas l'intérêt de certains de nos alliés, soyons clairs avec ce sujet. C'est d'abord une transformation, une recomposition géopolitique et stratégique. Et il nous faut pouvoir l'irriguer en Europe et à l'international. Mais je souhaite aussi que nous puissions le décliner sur le plan économique, climatique et technologique. Nous sommes un pays souverain quand nous avons des grands événements nous acceptons avec bonheur et bienveillance la solidarité internationale, parce que c'est un signe d'amitié. Car ce projet est un de ceux qui font la trame de notre nation.Mesdames et Messieurs, les Français comptent sur vous.Et vous pouvez compter sur moi pour poursuivre le travail amorcé, pour redonner à notre pays les moyens de sa défense et de sa sécurité, comme vous pouvez compter sur notre ministre Florence Parly, sur Geneviève Darrieussecq, sur le général François Lecointre et vos chefs d’état-major qui vous commandent. La première c'est que quand on parle de l'Arctique, de l'Antarctique, des océans, de la forêt amazonienne ou de la forêt africaine qui brûlent aussi, tout en respectant la souveraineté des états qui ont des compétences territoriales sur ces régions, nous parlons très clairement de biens communs géographiques inséparables de notre biodiversité et du sujet climatique. J'ai plusieurs fois souligné ce point. Elle laisse place à de multiples zones grises où, sous couvert d’asymétrie ou d’hybridité, se déploient des actions d’influence, de nuisance voire d’intimidation, qui pourraient dégénérer.Il s’agit tout d’abord, naturellement, de protéger nos concitoyens, notre territoire, ses approches aériennes et maritimes, contre tous les types de menaces et d’agression. Ceux qui aujourd'hui dans le monde défendent les droits à la liberté au péril de leur vie tournent leurs regards vers nous. Ce sont les vies au quotidien. C'est pourquoi aussi, j'assume que sur les sujets politiques les plus sensibles, les situations de transitions démocratiques et politiques, parfois les plus complexes, nous ayons adopté une stratégie de pression par les pairs et pas d'expression directe ou de leçon donnée.Certains ont pu parfois me reprocher des silences mais ces silences n'ont jamais valu inaction. Est-ce que vous pensez que l’on peut durer comme cela ? C’est acter du fait que notre Europe est aussi une Europe qui protège, et que cette mission pour tous nos peuples est celle qui la rendra plus crédible encore.Et vous, qui êtes là ce soir, qui, pour la plupart, avez été déployés en opérations, ces derniers mois, à terre, en mer, dans les airs, vous mesurez mieux que personne le bénéfice qu’il y a à avoir des alliés, à fédérer les efforts, à mutualiser les capacités. Je serai exigeant autant que je suis reconnaissant. Et donc, la responsabilité des dirigeants d'aujourd'hui, c'est de se donner aussi les conditions d'avoir la main sur leur destin, l'avenir de leurs peuples pour pouvoir être responsable et agir.L'Europe, ces dernières décennies s'est construite comme un espace formidable d'ouverture, d'amitié, de paix et de délitement de la souveraineté. On peut continuer fièrement à défendre notre agenda iranien. Ils ont toute ma confiance.Et je veux avoir un mot, ce soir, pour le Général Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre. Je me permets de vous le dire parce que c'est ce que j'ai tenté de faire depuis 2 ans. Nous l'avons fait en lien avec le soutien de nos partenaires européens, et en jouant pleinement ce rôle de puissance d'équilibre. Je n'ai aucune naïveté en voulant revisiter cette relation. Bienveillant, mais contrairement à ce que parfois certains de mes amis que je fréquentais hier peuvent dire : nous ne sommes pas l'espace le plus fermé sur le plan commercial, loin de là, ni sur tous les autres supports. Au-delà des sujets de financement, nous devons progresser sur la coalition neutralité carbone que j'évoquais, que nous avons portée au G7, là aussi.La priorité est sur ce point d'avancer au niveau européen selon les orientations définies par la nouvelle Présidente de la Commission. Cette stratégie de la prudence ou de la poursuite des habitudes parce qu'on peut d'ailleurs suivre cette voie sans considérer qu'on est prudent. “Moi le premier”, a-t-il précisé.Alors que la polémique sur la pénurie de masques n’est pas éteinte, Emmanuel Macron n’exclut pas la généralisation du port du masque. Alors je sais que, comme diraient certains théoriciens étrangers, nous avons nous aussi un État profond. Si nous voulons réussir à véritablement nous penser comme puissance d'équilibre, rebâtir la souveraineté européenne, réussir à avoir des résultats sur cette diplomatie de biens communs et renouveler ce partenariat avec l'Afrique et la Méditerranée je crois qu'il nous faut aussi poursuivre le renouvellement profond de nos méthodes. On a demandé à de jeunes citoyens,Fabrice Luchini “aimerait beaucoup jouer Didier Raoult”,Après la mort de Ruth Bader Ginsburg, une foule se rassemble spontanément devant la Cour suprême,Une partie des électeurs a déjà voté pour la présidentielle américaine, voici pourquoi,Jennifer Aniston et Brad Pitt se lisent un texte torride pour la bonne cause,Des crues soudaines dans le Gard après des pluies torrentielles,La fumée des incendies aux États-Unis arrive jusqu’en Europe,Annulée à cause du Covid-19, l’Oktoberfest a quand même lieu mais en petit comité,Contre l’isolement en Ehpad, un cercueil déposé devant le ministère de la Santé,Ce prof d’histoire-géo en lycée détourne TikTok à des fins pédagogiques. Regardez la situation dans laquelle nous sommes. Il est complémentaire parce qu'il nous redonne des marges de manœuvre. Donc, nous devons parler avec tous les groupes. Sinon les Balkans occidentaux seront décidés entre les États-Unis, la Russie et la Turquie. 19:45. Au port de Beyrouth, les résultats de nos efforts sont là. Sur l’Iran, nous le savons bien, la France n'a pas été l'initiatrice de ce fameux JCPoA. Avec les 34 projets mis en oeuvre, dans le cadre de la Coopération structurée permanente, avec le Fonds européen de défense, nous avons avancé comme jamais, depuis deux ans. On se battra pour maintenir les emplois dans notre pays en faisant des compromis bancals avec des groupes sur lesquels nous ne pouvons plus rien. Celle dans un monde en basculement profond, de retrouver au fond le contrôle de notre destin. La France célèbre vendredi les 150 ans de la République, à l'occasion d'une cérémonie et d'un discours d'Emmanuel Macron au Panthéon, à Paris.Le 4 septembre 1870 était proclamée la République française, mettant fin au Second Empire sur fond de guerre franco-prussienne, et ouvrant la voie à la IIIe République. Notre intérêt non plus n'est pas d'être d'une faiblesse coupable à l'égard de la Russie et de considérer qu’il faudrait oublier tous les désaccords, les conflits passés, et se mettre à se réembraser, non. Il sera tenu parce que c’est ma responsabilité de chef des armées de voir loin, de ne jamais céder aux sirènes du court terme, mais au contraire, de maintenir notre nation dans le temps long de l’histoire.