DETRIE Jean-Pierre (sous la direction de), Stratégor. Sa surface de vente est d’environ 8 000 m2 pour un effectif approximatif de 350 personnes, et 51 personnes ont répondu au questionnaire. Parmi les outils des services informatiques des grandes entreprises, les ERP (Enterprise Resource Planning) ou PGI (Progiciel de gestion intégré) permettent le management global d'une entreprise. 17Pour Beullac et Malcor (5) le futur possible de l’entreprise pour être le plus souhaitable doit respecter trois critères essentiels. Il entame alors une longue carrière de consultant en management et en organisation pour les plus grandes entreprises américaines, qui le conduira à écrire de nombreux ouvrages, dont Concept of the Corporation[79], The Practice of Management[13] en 1954 et The Effective Executive[80] en 1966. Le service des ressources humaines gère les flux de capital humain. [Il] cherche à [les] diriger le mieux possible […] en gérant toutes les dimensions du facteur « travail Â» et du facteur « savoir Â». Jacques Rojot (32) rappelle que, d’un point de vue managérial, les modalités de la participation des salariés sont multiples et peuvent se regrouper en cinq grandes catégories : la participation aux profits, ou à toute autre forme des résultats de l’entreprise ; à la propriété de l’entreprise ; à la prise de décisions de gestion : aux opérations d’amélioration des conditions de travail et de reconstruction du contenu des emplois et des tâches ; et enfin l’intégration étroite du salarié à l’entreprise en développant son sentiment d’appartenance et son identification à ses objectifs. L’objectif premier de l’entreprise reste et restera toujours de produire et de vendre des biens et des services et comme l’indique avec beaucoup de sagesse et de bon sens le Cardinal Lustiger (10) : « Ce n’est pas le rôle des entreprises de créer des valeurs morales et de les imposer aux salariés ». C'est Fayol, qui le premier, a décomposé la fonction administrative (le management) en « Ã©léments Â» qui ont ensuite été appelés « fonctions Â» du management (prévoir, organiser, etc.) Dans le cadre de la gestion, la finance est un domaine de management dont l'objet se caractérise au niveau stratégique par une recherche d'optimisation de la valeur de l'entreprise et donc particulièrement de l'intérêt des apporteurs de capitaux. L’intériorisation de valeurs idéologiques permet ainsi l’émergence d’organisations complexes mieux adaptées à l’instabilité actuelle que le modèle taylorien classique. Une fois que la méthode optimale est obtenue (ce que Taylor appelle le one best way), on peut l'apprendre à tous les ouvriers. Boyer et Equilbey (7) notent que « le pays de l’individualisme n’aime rien tant que se donner une grande espérance de réussite et de grandeur collective ». Les termes « management Â» et « leadership Â» entretiennent une relation d'énantiosémie, c'est-à-dire une catégorie linguistique assez singulière de mots qui sont, suivant le contexte, soit synonymes, soit antonymes. Ces écoles sont privées ou gérées par des chambres du commerce et de l'industrie. Pour Drucker, la prospérité de la société américaine s'explique par le développement du management, qu'il considère comme un humanisme et un art libéral. Contrôler. Le management est la mise en œuvre des moyens humains et matériels d'une entreprise pour atteindre ses objectifs.Il correspond à l'idée de gestion et de pilotage [1] appliquée à une entreprise ou une unité de celle-ci. Elle peut désigner les fonctions de direction, être synonyme d'organisation du travail, de mobilisation et de gestion de la « ressource humaine Â», ou plus largement encore englober de façon syncrétique la quasi-totalité des activités de l'entreprise qui ne se rapportent pas directement à la technique : gestion quotidienne des aléas de tous ordres survenant dans un service ou un atelier, encadrement et mobilisation d'une équipe, relations avec d'autres secteurs de l'entreprise, organisation et gestion de son temps, voire gestion budgétaire… Â». Les noces de l’éthique et du business », Revue Problèmes Economiques n° 2276, 20 mai 1992, p. 1-12, paris. Beaucoup d'auteurs n'en voient que quatre. Spécificités et perspectives d’évolution », Revue de Gestion des Ressources Humaines n° 3, Avril 1992, p. 13-20, Paris. Il est également accepté par l'Académie française depuis l'arrêté du 12 janvier 1973 (Journal officiel du 18 janvier 1973), qui précise cependant qu'il doit être prononcé à la française (manaʒmã) et non à l'anglaise (menedʒmənt). On réalise ainsi une division verticale du travail, c'est-à-dire une séparation entre la conception et l'exécution des tâches. Un précédent travail (18) avait dressé un tableau de tous les efforts du secteur pour faire évoluer ses pratiques de GRH, et en particulier ceux réalisés pour améliorer l’intégration du personnel. Dans la décennie 1950, les travaux de Douglas McGregor en psychologie sociale qui propose ses théorie X et théorie Y sur les motivations des acteurs et des organisations, ceux de Herbert Simon qui approfondit les processus de décision au travers de la rationalité limitée, ceux de James March et Richard Cyert sur la théorie du comportement viennent compléter ces premières approches. 4Si le Management Participatif se traduit dans les entreprises par des applications assez éloignées les unes des autres, le secteur de la Grande Distribution ne fait exception à cette règle (26, 31). Son emploi […] par rapport au terme de gestion met l’accent sur l’art de conduire, de diriger les hommes pour optimiser les ressources, rechercher l’efficacité et l’efficience de tous les aspects de la gestion des ressources humaines. C’est donc une démarche tout à fait acceptée dans l’entreprise, les jugements critiques sur son utilité étant extrêmement faibles. Jean-Michel Plane, Théorie des organisations (2000), Agnès Vandevelde-Rougale, La novlangue managériale. Si on s’intéresse maintenant à chaque catégorie de personnel, pour l’encadrement, l’humain l’emporte nettement sur le commercial (24 citations contre 6) mais pour les exécutants les deux thèmes arrivent à peu près à égalité (17 citations contre 16). », Thietart ajoute dans le même ouvrage que « le gestionnaire d'organisation [...] doit mettre en œuvre des moyens techniques, financiers et humains pour accomplir sa tâche et réaliser les objectifs de [l'organisation] Â», Dans le même ouvrage, page 18, Thévenet précise que le management est « l'art de l'exécution des stratégies et des politiques [Il s'agit] moins de faire exécuter que de savoir combiner l'exécution avec des phases de décision, d’analyse des situations et… de convivialité. Aujourd'hui, on reconnaît plutôt ces termes sous le PODC : « Planifier, Organiser, Diriger et Contrôler Â» (voir Roue de Deming). Mentales : capacité à comprendre et à apprendre, jugement, vivacité d'esprit, adaptabilité. Les recrutements se font de manière collaborative et une personne choisie par l'équipe est nommée en qualité de référent[46]. En 1916, dans son ouvrage intitulé Administration industrielle et générale[62] (1916), Henri Fayol, ancien directeur général d'une entreprise sidérurgique et ancien consultant, présente le management (qu'il appelle « fonction administrative Â» ou « administration Â») comme une fonction transversale regroupant cinq grandes tâches : La « fonction administrative Â» se résume selon Fayol à cinq infinitifs « POCCC Â» : Ces principes de management ont notamment été repris et simplifiés par les analystes de la Qualité (voir Roue de Deming) sous l'acronyme « PODC Â» : « Planifier. Il comprend deux parties. Cette division verticale du travail ne doit pas être confondue avec la division du travail horizontale, qui consiste à spécialiser les individus sur une tâche spécifique, tel que l'ont préconisé Adam Smith[59] en 1776 (et avant lui Platon[60] au niveau de la société). Par ailleurs, les termes management et gestion ne sont pas parfaitement synonymes en France, comme semblent le montrer les titres de manuels couramment utilisés[16] : D'après les travaux du sociologue et historien Johann Chapoutot, en particulier son livre Libres d'obéir (2020), le management moderne est fortement redevable à l'idéologie nazie et notamment aux idéaux de dépassement de soi-même et de mise en concurrence des acteurs. HERNANDEZ Émile-Michel, « Problèmes humains de la Grande Distribution. Le cadre étymologique permet de retracer les conceptions du management : « Conduire d’une main de maître Â» ; « Mettre la main à l’organisation Â» ; « Tenir en main l’organisation Â» ; « Main basse sur l’organisation Â» avec ses deux niveaux ; et son paternaliste et son maternisme ; « La manipulation Â» ; « Les mains reliées Â». Boyer et Equilbey (7) notent le succès croissant remporté par la dimension éthique du projet, de nombreuses personnes trouvant dans l’entreprise la réponse à des interrogations que les références classiques (famille, école, église, etc) ne leur fournissent plus. Mais il peut chercher à les faire évoluer, et si c’est nécessaire s’appuyer sur de nouvelles valeurs pour atteindre l’objectif fixé, il devient ainsi un instrument de changement. Appréciation sur l’utilité du projet : 42Le regard porté par l’ensemble du personnel sur le projet est positif puisque pour les deux catégories confondues 86 % le considèrent très utile ou utile. Français autodidacte émigré aux États-Unis, Charles Bedaux publie en 1917 un ouvrage sur l'amélioration de la productivité au travail, The Bedaux Efficiency Course for Industrial Application[63]. Ce type de management place le salarié au centre de l'entreprise pour aller vers une démarche de complémentarité et de gain d'efficacité. Livres : 1937, 1972. À partir des années 1920, Le facteur humain devient un thème de recherche pour le management. La finance comportementale relativise ce point par la remarque d'existence de biais cognitifs. Un schéma présente la mise en œuvre du projet d’entreprise et les dérives possibles : 64La première catégorie peut être qualifiée de manipulatoire. La plupart d'entre elles axent leurs formations sur la pratique. Il en voit sept. Acronyme P.O.S.D.C.O.R.B/. Rassemblez une bonne quantité d'artisanat, ajoutez la juste touche d'art, saupoudrez le tout de science et vous obtiendrez un résultat qui est avant tout une pratique. C'est ce qu'on appelle le système fordiste. Chacun devient détenteur de certains pouvoirs selon ses rôles, qui sont encadrés et limités par des politiques qui engagent chacun Â», L'usage du mot « management Â» avec le sens de « personnel responsable d'une entreprise ou d'une organisation Â» n'est cependant pas reconnu en France par la DGLFLF, Dans un ouvrage plus récent Henry Mintzberg ajoute que « les managers font le sale boulot : ils règlent les problèmes difficiles et les connexions complexes. Si, à l’inverse, la démarche de projet est une des composantes d’un processus de management participatif, d’une démarche de changement dans l’entreprise allant de pair avec un développement de la concertation à tous les niveaux, alors les chances de réussite sont bien meilleures. Celui-ci repose sur la décomposition du travail en gestes élémentaires chronométrés et organisés rationnellement pour former une chaîne de production. La deuxième fonction du management, l’organisation, consiste à spécialiser les individus (par fonctions, par produits, par clients, par zones géographiques, par moment de travail, par processus, etc.) 69Bien mis en œuvre, et à condition de savoir éviter certaines dérives, le projet d’entreprise peut constituer une composante utile du management participatif et du changement organisationnel. Il est suivi peu de temps après par Louis Renault. Dans une démarche anthropologique, elle s'intéresse aux moments constitutionnels de la vie des entreprises, i.e. Vous êtes un dirigeant d’entreprise, un banquier, un courtier ou un agent d’assurances, un particulier, un expatrié et vous avez besoin de réaliser un bilan de santé complet à Lyon ?. Le management concerne les conditions de mise en œuvre de ces choix et l'organisation des actions collectives qui permettront d'obtenir la performance attendue. Son rôle est d’accroître la cohérence des divers acteurs autour de quelques buts et principes d’action. Apparemment, aujourd’hui, la réponse est sans conteste oui. La participation recherchée n’est pas tant aux décisions qu’à la diffusion d’une bonne image de marque commerciale à destination du client. Mary Parker Follett[53] l'introduit dans la réflexion managériale. Un travail effectué par le CEREQ (4) sur la Grande Distribution à prédominance alimentaire met en évidence les difficultés rencontrées : forte mobilité du personnel, important recours aux formes particulières d’emploi comme par exemple les contrats à durée déterminée, nombreux emplois à temps partiel imposés au personnel, faible niveau de rémunération, faible niveau de formation initiale, effort de formation continue inférieure à la moyenne nationale… Il faut également signaler la jeunesse des employés, caractéristiques d’entreprises pouvant éventuellement servir à s’insérer sur le marché du travail mais que l’on quitte dès qu’une opportunité plus favorable se présente ; et enfin le fort taux de féminisation, en particulier pour les emplois les moins qualifiés et par conséquent les moins rémunérés. aux moments où l'entreprise fige ou remet en cause la façon dont les décisions seront prises en son sein. Il constitue un effort de mobilisation des personnes autour d’une charte qui définit les valeurs communes et les règles d’appartenance au groupe et va de pair avec le Management Participatif.